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Faisant partie du CRAP-Cahiers pédagogiques depuis 2018, j’ai proposé en 2019 à Michel Tozzi, didacticien de la philosophie (dont vous pouvez retrouver tout le travail dans un padlet que j’ai créé pour lui : https://fr.padlet.com/amlafont1379/5l4icya3mps7fj0b ) dont j’admirais le travail et la sagesse, un atelier pour les Rencontres de l’association du CRAP-Cahiers pédagogiques de 2020.
Je dois avouer que j’étais loin d’imaginer que cela prendrait une telle tournure ! En effet, étant « identifiée » au sein de l’association, mais aussi en soi, comme « celle qui défend la méditation et est du côté des émotions », je trouvais intéressant de coanimer un atelier qui associerait l’émotion et la raison.
Michel Tozzi ayant accepté, nous avons donc travaillé ensemble à la réalisation d’un atelier qui mettait en corrélation la méditation et la DVDP (Discussion à Visée Démocratique et Philosophique), et visait à confronter l’émotion et la raison dans les apprentissages et la réflexion. La question de départ était de savoir si l’émotion était une entrave ou un levier à la réflexion.
Depuis la rentrée 2020, à chaque fin de séquence en français, je mets en place ce dispositif en classe qui consiste à faire le bilan de séquence portant sur un thème précis à partir d’une méditation sur la valeur et suivie d’une DVDP sur la notion philosophique correspondante (par exemple les notions de l’autre, de l’amour, de la morale, etc. que l’on retrouve dans le programme de philosophie en Terminale).
Je constate alors que la DVDP est nourrie également de l’expérience qui vient d’être vécue en méditation et qu’elle se fait dans le calme, l’écoute de chacun et la prise de parole par tout le monde, sans exception. La méditation peut, ici, nourrir la réflexion.
Vous trouverez donc ici des exemples de séances avec le contexte dans lequel j’ai pu mettre en place lesdites séances, un descriptif, le script de la méditation, la ou les questions philosophiques posé.e.s, des synthèses écrites par les élèves et des analyses de ma part.
J’ajoute que le « protocole » (disposition de la classe, rôles pour certains élèves, etc.) est bien précis : nous disposons la salle en cercle. Le professeur devient l’animateur de la séance. Un élève volontaire est président de séance (il répartira équitablement la parole). Un élève volontaire sera le reformulateur et, à la demande de l’animateur, reformulera avec ses propres mots les réflexions des camarades. Enfin, un synthétiseur aura pour rôle de faire une synthèse orale à la fin de ladite séance. Pour ma part, je demande systématiquement une synthèse écrite. Ce sont ces synthèses que je partage ici, avec l’accord des élèves bien entendu !
Pour de plus amples renseignements sur le dispositif de la DVDP, RDV sur le padlet susmentionné !