Témoignages sur la prise en compte des EHP
Du côté des élèves
« Les séances de gestion du stress m’ont beaucoup aidée sur le plan scolaire. Et sur le plan personnel elles m’ont énormément apporté : j’ai l’impression d’être plus en accord avec moi-même, de mieux me comprendre et tant pis si cela fait cliché de dire ça mais en résumé je me sens plus… moi. »
« Lorsque j’étais petit, durant mes années en maternelle et en primaire, j’avais du mal à canaliser mes émotions, à les gérer. Il m’arrivait ainsi assez souvent de pleurer pour tout et pour rien. Le collège a été la pire période dans les relations avec les autres. C’est vraiment durant ces quatre années que j’ai senti un décalage entre certaines personnes et moi. Cependant, cela ne m’a jamais réellement inquiété et cela ne m’a jamais empêché d’obtenir de très bons résultats durant ces quatre années. Il m’arrivait encore de pleurer au collège (uniquement en sixième et cinquième), puis je me suis rendu compte que le décalage s’élargissait si je montrais une quelconque différence avec les autres élèves et amis. C’est à partir de ce moment que je me suis caché derrière le sourire et le rire pour cacher le décalage. Résultat, les années de quatrième, troisième et seconde se sont passées sans accros (ou presque), mais j’avais beaucoup moins de sautes d’émotions peut-être cela est-ce dû au fait que le cadre au lycée notamment est plus calme et les élèves sont moins durs envers les élèves qui veulent travailler. Je me sens moins seul au lycée qu’au collège puisque j’ai trouvé de vrais bons amis, surtout en première, pour qui je suis là quand ils ont un problème et qui sont là pour moi aussi, chose qui était extrêmement rare au collège.
Lorsque j’ai appris la réalité du décalage qui existait dans le courant de l’année de première, je me suis d’abord posé plein de questions et j’ai commencé à réaliser au fur et à mesure que c’était cela qui avait régi de petits détails dans ma vie surtout en cours notamment : les erreurs d’étourderies en physique en seconde dues à la rapidité par peur de ne pas finir, les défauts de compréhension de consignes. Mes résultats n’ont pas été « impactés » et je suis resté stable dans mon travail. C’est durant cette année que j’ai rencontré tous mes vrais amis dans une classe géniale dans laquelle je me sentais intégré, ce qui m’est arrivé qu’une autre fois en troisième. Cependant je ne peux toujours pas faire tomber le « masque » et montrer réellement qui je suis par peur d’être incompris ou que le regard des gens ne change. Je canalise mieux mes émotions, grâce à deux séances d’exercices de méditation, relaxation mais aussi parce que désormais j’arrive à prévoir quelle émotion va arriver et ainsi à anticiper pour la laisser me submerger ou la canaliser. J’en ai ainsi appris plus sur moi. »
« Madame Lafont fut ma professeure lors de mon année de première en 2018. À cette époque, j’étais un peu comme victime de mes émotions. La moindre pression ou irritation était une avalanche d’émotions. C’était très éprouvant et cela impactait significativement mes résultats à l’école mais surtout ma vie en général. Je ne me sentais pas forcément à ma place. J’étais souvent en décalage notamment en primaire et au collège. Je manquais beaucoup de confiance en moi.
Madame Lafont a perçu dès la mi-octobre ce qui n’allait pas : je n’avais pas les outils pour me connaître. Je ne me connaissais pas véritablement ! Je me subissais. Je me rappelle, lors de la première réunion parent-professeur, mon père et moi avions eu un rendez-vous avec Madame Lafont qui m’a marqué. Ma professeure m’a posé une multitude de questions très précises sur ma vie, mais des questions dont elle connaissait déjà pratiquement les réponses. Elle avait compris ce qui n’allait pas.
Dès lors, nous nous sommes donnés rendez-vous une fois par semaine pour discuter. Elle m’a d’abord expliqué ce qu’était un EHP, ce qui m’a conduit à faire un test de QI qui a confirmé son hypothèse. Puis elle m’a donné des outils pour mieux me connaître, gérer mon stress et ma pensée en arborescence. Cette aide me fut extrêmement bénéfique. Plus encore, les séances de gestion du stress organisées par Madame Lafont furent une découverte géniale concernant le développement de soi notamment par l’initiation à la méditation. C’était aussi un moment chaleureux passé avec ma classe, mon professeur et certains parents d’élèves, dont mon père dans un cadre bien moins académique. Quoi de mieux pour tisser des liens de confiance entre les élèves, les parents et le professeur ?
De ce travail, j’ai profondément changé. J’ai pris confiance en moi. J’ai trouvé petit à petit ma place, là où je me sentais moi-même. Mon anxiété a été éradiquée parce que j’ai appris à faire un pas de côté sur ce que je vivais, à accepter mes émotions. Pour tout dire, j’ai fait 2 ans de classe préparatoire et ce qui m’a paradoxalement été le plus utile durant ces 2 années ce n’est pas ce que j’ai appris en cours de Français mais ce sont bien tous les outils liés au développement de soi : les séances de gestion du stress, les outils pour mieux se connaitre, la méditation… Aujourd’hui, je médite quotidiennement, j’applique les exercices de gestion du stress et je me sens bien plus serein. Cela s’est vu directement dans mes résultats. J’avais beau avoir un potentiel intellectuel élevé, ce dernier était complètement inhibé par mon stress. C’est parce qu’on m’a aidé dans mon développement personnel que j’ai pu m’épanouir à l’école, puis dans ma vie.
Je pense que l’école de demain ne sera pas réduite aux matières académiques. Elle sera une école de la « vie », c’est-à-dire une école où l’humain, les émotions et la découverte de soi seront au centre de l’éducation et auront une importance semblable dans le temps d’apprentissage que les matières scolaires. Tout le monde ne peut affirmer avoir été confronté au théorème de Pythagore dans sans vie d’adulte, mais tout le monde a été confronté à gérer son stress. Dans l’école de demain, la relation professeur-élève sera redéfinie. Pour mieux apprendre, beaucoup d’élèves ont besoin d’une proximité respectueuse avec leurs professeurs pour s’enthousiasmer au travail. Il faut tisser ce lien, notamment par les séances de gestions du stress. Si la figure du professeur est indéboulonnable vis-à-vis des méthodes d’apprentissages (excluant l’e-learning, l’autodidactisme…), c’est parce qu’elle représente pour l’élève une source d’inspiration qui l’incite à se dépasser. Redonnons de l’humain à l’éducation ! »
Du côté des parents
« Très vite en 2nde, mon fils s’est mis à nous parler de sa professeure de français dont les méthodes d’enseignement le surprenaient (en bien) et faisait part d’un certain enthousiasme pour ce cours. On aimait à la maison, l’écouter raconter les activités un peu « exceptionnelles » que cette prof proposait et on aimait voir qu’en plus de la méthode, il se mettait à apprécier le contenu même des cours. Il se posait des questions sur la littérature, travaillait avec plus de sérieux que dans les autres matières. Il voulait, par son travail personnel, rendre fière la prof qui manifestait écoute, empathie, bienveillance mais aussi exigence.
En tant que maman et enseignante du premier degré, cette Madame Lafont forçait mon respect. Je trouvais enfin une enseignante du second degré qui n’avait pas peur de créer un lien avec ses élèves, à créer le lien entre ses élèves et la matière enseignée sans faire preuve d’autoritarisme pour forcer le respect.
Mon fils s’épanouissait et j’étais heureuse que le passage au lycée se passe dans la douceur.
Je vous ai demandé un rendez-vous au mois de décembre afin de vous faire part de ma reconnaissance et de mon admiration.
D’abord un peu froid, vous m’avez beaucoup impressionnée…j’en ai pleuré, je me suis sentie ridicule d’un coup. Mon fils était ému, lui aussi et vous nous avez alors « enrobé » de gentillesse. Vous étiez en face de deux hypersensibles et vous m’avez alertée sur la possibilité du haut potentiel de mon fils. Un de ses frères aînés ayant été repéré HPI, je savais de quoi vous parliez ; ce n’était pas une surprise mais une confirmation mais aussi une crainte. Car, en discutant avec vous, j’ai réalisé que le parcours de mon garçon n’allait pas être facile ; j’étais déjà passée par là.
Effectivement, en première littéraire, que mon fils a choisi sur vos encouragements, son prof de français était tout autre. Il l’a dégoûté dès les premiers jours et mon fils ne voulait plus aller à l’école…
Je vous ai envoyé un appel au secours. Vous m’avez très vite répondu et mon fils a commencé à travailler avec vous. A retrouver la confiance qu’il avait commencé à perdre.
Votre approche globale de sa personnalité et de ses compétences l’ont fait avancer. Il a mûri dans son rapport à l’école et aux autres. »
« L’année de première de mon fils Mathis a été l’occasion de rencontrer une professeure de français exceptionnelle : Madame Lafont.
Pendant cette année du bac de français, elle a su valoriser la personnalité et le potentiel de mon fils, lui donner de la confiance et des moyens supplémentaires pour réussir, trouver un équilibre personnel et améliorer sa relation avec moi.
Tout d’abord, elle s’est largement investie pour soutenir, accompagner, encourager et faire progresser toute sa classe. Avec des séances de méditation, ils ont commencé par réaliser un travail sur eux-mêmes : la concentration, la confiance en soi… Les parents ont même été invités à partager une séance au milieu et en harmonie avec la nature. Elle les a accompagnés dans la réalisation d’un court métrage : une revisite de Machenka de Nabokov. Cette création a même été projetée au cinéma de la ville d’Istres et a reçu les félicitations de la représentante culturelle de la ville pour le travail remarquable et la créativité de cette œuvre cinématographique. Ces projets ont renforcé la cohésion au sein de la classe. Pour des adolescents, être dans un groupe où la bienveillance est le maître mot est un avantage incommensurable et malheureusement un luxe. Mais avec du temps et les compétences adéquates, Madame Lafont a atteint cet objectif.
Madame Lafont a su détecter le haut potentiel de mon fils.
Alors que j’étais dans une phase d’incompréhension car d’un côté il éprouvait des difficultés en sciences, de l’autre montrait de grandes capacités de leadership, une certaine tension s’était installée dans notre relation.
Au cours d’une rencontre, Madame Lafont a su mettre des mots sur cette situation. Tout en reconnaissant mon incompréhension, ce fut l’occasion de dire « Je t’aime » à mon fils. Même si j’avais du mal à le comprendre, j’avais toute confiance en lui. Madame Lafont nous a conseillé de faire un test de QI. Celui-ci a mis en évidence son haut potentiel notamment dans les relations humaines. Ce moment a été très important et a déclenché en mon fils un regain d’énergie et une meilleure vision sur son avenir. Après deux années de prépa très difficiles, il est maintenant un école de commerce et se dirige vers une carrière de manager.
L’influence bénéfique de Madame Lafont a donné des atouts supplémentaires et contribué aux réussites de mon fils. »
« Mon fils a commencé à se scarifier au cours de son année de seconde. Malgré un suivi psy depuis quelques années, le système scolaire a toujours été douloureux pour lui. Il a été testé HPI à 6 ans. Il a fait plusieurs tentatives de fin de vie et nous étions tous dans une grande détresse. Par chance, vous, Mme Lafont, avez été sur sa route. Il avait enfin quelqu’un qui entendait cette souffrance et qui a su lui apporter des outils pour apprendre à gérer ses émotions et à ne plus les retourner contre lui-même. Le changement a été très perceptible au cours de cette année-là.
Mon fils a eu un cadre bienveillant en seconde et a repris de l’assurance. On a cru en lui. Son orientation a été réussie car en allant en filière STI2D il a enfin trouvé du sens à sa scolarité. Il a continué à utiliser les outils que vous lui aviez fournis comme la roue des émotions. Votre méthodologie lui a permis de réussir son bac de français malgré sa dyslexie.
Mme Lafont demeure LA référence pour mon fils et vous n’imaginez que peu toute notre reconnaissance.
La pratique méditative a permis à mon fils de se recentrer avant ses examens et je ne peux qu’approuver cette approche. Je suis moi-même enseignante et j’ai introduit ces pratiques quotidiennement dans ma classe de CP. Les enfants adorent et adhérent, en redemandent. Permettre aux élèves de rester connecter avec leurs ressentis me semble essentiel dans cette société où l’on nous propose surtout le contraire y compris à l’école.
Aujourd’hui mon fils va bien. Il est sur sa voie et est déterminé et confiant. Il parvient à gérer ses émotions et assume pleinement le cadre militaire du lycée de Saint Cyr.
Je n’oublierai pas plus que lui le rôle primordial que vous avez joué dans sa scolarité. Cela a eu un impact incroyable. »